On n’atteindra jamais un stade où on saura, dans l’absolu, que c’est le moment de se considérer rassasié.
Quoi qu’on vive, il y aura toujours plusieurs perspectives selon lesquelles on a trop peu, et d’autres selon lesquelles on a absolument tout ce qu’il nous faut pour se sentir comblé.
«Assez » n’est pas une destination. C’est maintenant ou jamais.
Vivre dans le « Assez » c’est côtoyer votre existence à moitié, c’est abandonné l’unité de votre grandeur…
Préparer le moment béni où on sera satisfait n’entretient pas un sentiment de plénitude mais de manque.
On n’aura jamais assez tant que c’est un projet.
Donc non, «assez» n’est rien de bien réel ou officiel. Ce n’est qu’une décision, une simple décision.
Celle de s’ouvrir profondément à la beauté du moment…
Celle d’orienter nos pensées de façon à se sentir aussi aimé et privilégié qu’on le peut.
Non pas parce qu’on se raconte des histoires ou qu’on renonce à ce qu’on veut, mais parce qu’on tient moins à avoir raison ou à combler nos désirs qu’à être heureux.
« Assez » écrit 😉 douce journée lumineuse 🙏🏻🙏🏻🙏🏻