Je suis.
C’est cela.
C’est.
Tout est parfait. C’est assez.
Tout ou rien.
Tout.
Rien.
Rendre les armes, arrêter de se battre.
L’éveil : une capitulation.
La Grande Capitulation.
Ouf ! C’est assez.
C’est simplement beau.
Toujours différent.
Toujours en mouvement.
La chorégraphie éternelle.
Ce qui est, rien de plus.
Il n’y a rien de plus.
C’est au moment où ça arrête de demander qu’il y ait quelque chose de plus que ça ouvre.
Ça ouvre sur la Présence de l’Être, permanente, toujours là.
À chaque lâcher-prise, la Présence de l’Être s’ouvre davantage.
L’Être s’ouvre à être exploré, découvert, connu de plus en plus, tout doucement, tout graduellement.
La Sagesse vient du contact avec l’Être.
C’est la sagesse de l’Être.
Le passé et l’avenir, et l’ailleurs, perdent de leur attrait, se dissipent,
Pour laisser place à la Plénitude de l’Être.
L’instant présent est complet en lui-même.
La Présence dans l’instant présent se suffit à elle-même.
La complétude, la plénitude.