Que l’espérance soit ta musique intérieure.
Proclame que tu crois en ces choses : « Toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. »
Rends compte de cette espérance avant tout à toi-même, ensuite travaille pour tes espérances et défends-les à tout prix, ne les abandonne pas dans l’oubli, fais-les chanter en toi.
L’espérance est la porte de la vérité, au travers de laquelle passent les pourquoi, les projets, passe le futur.
Garde-la et elle te gardera.
Faire résonner l’espérance est une invitation à nous répéter nos idéaux – l’homme a autant de force qu’en ont ses idéaux ! – à nous rappeler notre vocation et ce que nous aimons, à nous demander ce qu’est vraiment la joie.
La vitalité de la vie spirituelle part de la conscience de ce qui crée une joie durable dans le cœur.
La boussole de la joie permet de s’orienter sur la carte de la vie. Cela commence dès le matin, quand, à chaque réveil, je me demande : que me réserve de beau cette nouvelle journée ?
Et que puis-je faire, à mon niveau, pour la rendre plus agréable pour moi et pour les personnes que je rencontre ?
Parce que le bonheur ne peut jamais être solitaire et il doit rechercher le don : on n’est pas heureux tout seul, on n’est pas heureux par hasard.
Et même s’il y a des raisons pour maudire, les hommes ne seront jamais heureux s’ils n’apprennent pas à bénir, à dire du bien du monde, de l’autre, du ciel, de leurs proches, de Dieu et du plus petit brin d’herbe.
Celui qui sait bénir sait regarder avec sympathie. Et celui qui regarde la vie avec sympathie lui a déjà confectionné un habit de fête.
Ermès Ronchi, Le petit livre de L’Espérance (Extrait)
Et vous, aujourd’hu,i dans quelle direction allez-vous porter votre espérance ?
A quelle personne allez-vous donner de l’espérance ?