S’élancer au-delà de l’air

Les routes et les chemins terrestres sont généralement assez encombrés, 
les voies maritimes le sont moins,
et les voies aériennes encore moins, 
on peut se déplacer dans l’air à une extrême vitesse sans rencontrer d’obstacles.

Interprétons maintenant ces faits. 

Celui qui reste accroché à la terre, c’est-à-dire qui ne cherche qu’à répondre aux sollicitations de son estomac, de son ventre, de son sexe, rencontre beaucoup d’obstacles, car il se heurte aux intérêts matériels de son entourage. 

S’il se dit : « Puisque c’est ainsi, j’irai sur l’eau », ce qui correspond au plan astral : les sentiments, les émotions, il avancera plus librement, mais là aussi il entrera en conflit avec les désirs, les passions des autres. 

« Bon, alors j’irai dans l’air », le plan mental, le domaine de la pensée. C’est encore mieux, l’espace s’ouvrira plus largement devant lui ; mais là, il se heurtera à ceux qui n’ont pas les mêmes conceptions philosophiques, scientifiques, religieuses ou politiques que lui. 

S’il veut ne plus rencontrer d’obstacle, il doit s’élancer au-delà de l’air, dans les régions subtiles, limpides et lumineuses de l’éther, c’est-à-dire s’élever jusqu’à son Moi supérieur. » 

Omraam Mikhaël Aïvanhov



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