Aime encore

Quand tu n’aimes plus dans ton corps devenu trop lourd
Battre ton cœur au non rythme des célestes tambours,
Quand la nuit comme une rupture, une sourde blessure
Fait place au soleil de l’Ange dont les rayons rassurent,
Aime encore…

Combien de fêlures, combien de nuits blanches
Pour entendre le chant de l’âme, la symphonie de l’Ange
Ce qu’il faut de sueur pour
expérimenter la vie,
Ce qu’il faut de peur pour toucher du doigt l’oubli,
Aime encore…

Ce qu’il faut pour ouvrir ses ailes, transcender le Divin souffle,
Ce qu’il faut se mentir dans la dépendance du souffre,
Ce qu’il faut s’illusionner pour un acte inespéré d’amour,
Ce qu’il faut tuer en nous pour 
revoir le phénix au grand jour,
Aime encore…

Ce qu’il faut abandonner comme pesante habitude,
Ce qu’il faut fracturer pour s’extirper de la solitude,
Faut de l’être Ange en nous pour tenir les rênes,
Et quand bien même, aime encore

Aime encore, 
Aime comme un cri du sang,
Aime l’Ange en toi follement,
Aime encore …

Franck Vandenbrouck 



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